L'ENCRE DE L'AVENIR

L'encre de l'avenir

L'encre de l'avenir

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Le relieur resta de nombreuses années assis tête à l’ouvrage, ses clavier crispés sur la couverture de cuir atrabilaire. L’idée que ce donne puisse façonner le destin, et non de simples récits oubliés, lui nouait l’estomac. Pourtant, il savait qu’il ne pouvait pas l’ignorer. Il rouvrit légèrement le manuscrit. L’encre était sèche, les sigles magnifiquement tracées, tels que si une main indécelable avait boite mail à ras tout mot au fil de l'obscurité. Les lignes contenaient des fragments de vie. Une inexpert servante renversée par un attelage sur la vie du marché. Un vieil bijoutière retrouvé sans vie dans son échoppe, un pendentif brisé entre les doigt. Un sénateur avec lequel le bateau s’abîmait en mer postérieur une dernière de courses occulte. Le relieur reconnut chaque personne d’eux. Tous étaient des traits familières de le lieu. L’effroi s’insinua dans son esprit. Était-ce là le fruit d’une voyance Olivier, une forme de présage écrit sur ces lignes sans qu’aucune main de l'homme n’intervienne ? Ou correctement une malédiction ? L’encre semblait incorporer une affection spéciale, par exemple si elle savait que son lecteur cherchait à comprendre. Il tourna une nouvelle chronique. Un homonyme mystérieux s’étala par-dessous ses yeux. Celui d’un boulanger du quartier voisin, décrit en huit ou 9 phrases simplement. Un riche espèce humaine, sans histoire, convenable pour tomber d’une échelle dans son fournil au futur matin. Le relieur sentit un frisson glacé souffleter sa nuque. S’il pouvait décrypter l’avenir dans ces pages… pouvait-il le changer ? Il se leva précipitamment, enfila son manteau et sortit dans les rues silencieuses de Rome encore endormie. L’idée le hantait. Si le boulanger devait vraiment chuter… pouvait-il l’empêcher en l’avertissant ? Ou bien était-il consacré à explorer ces prédictions se réaliser, qu’il intervienne ou pas ? Si la voyance Olivier était un art ce qui permet d’entrevoir son avenir, alors il venait par voyance olivier contre d’en acheter un modèle plus obscure encore : celui qui n’offrait pas au choix. Une seule endroit lui brûlait l’esprit à ce moment-là qu’il se dirigeait poétique le fournil. Le futur pouvait-il sembler réécrit ? Ou correctement était-il déjà façonnés dans l’encre de ce apporte maudit ?

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